« Laisse donc la « vive Flamme d’amour »,
déposée au foyer de ton cœur,
consumer à mesure tout ce que tu me livres
et jusqu’aux fautes de ta vie.
– Je suis l’Amour consumant. »

« De même que la fumée révèle le feu,
ainsi ta charité pour le prochain révélera le feu d’amour
pour ton Dieu qui brûle en ton cœur. »

« Mon Esprit de Vérité aura raison de toi, en renversant tous les obstacles de vanité, comme le vent impétueux de la première Pentecôte. Sa véhémence parlera plus haut que toi que toutes les voix de l’amour-propre ; son impétuosité remplira ton âme en chassant devant lui tout ce qui s’oppose à sa venue. – Je viens en triomphateur. »

« Mon amour te met tout à feu et à sang…
           Va te montrer à mon prêtre…
L’Eglise a pour toi
Les onctions et les remèdes, les baumes et les soulagements. »

« Je suis l’Amour Miséricordieux de toutes les pentecôtes… Il suffit que je te trouve en ma Présence, livrée à mes opérations unifiantes. Je n’ai jamais méprisé la misère qui s’avoue ;
je ne cherche qu’à te rencontrer. »

« Mon enfant, laisse-moi te “tremper“ sous l’action du feu :
il y a en toi du mal à détruire ;
il y a autour de toi du mal à réparer…
J’aurai en toi et par toi, le courage de mon Amour. »

« Celui qui aurait le courage de mourir vif
n’aurait pas d’autre purgatoire que l’amour ici-bas.
Je suis le Feu consumant, qui épure, en la dévorant,
Cette matière du sacrifice
Généreusement offerte à mesure, et ce Feu la consacre. »

« Tu apprends d’expérience que les sacrifices n’étaient que le prélude du Sacrifice. Le sacrifice véritable et perpétuel, c’est mon Feu qui l’allume dans une âme entièrement livrée. Quand cette âme a connu l’Amour vivant qui entretient le feu, elle ne peut plus se passer de vivre en sacrifice, parce que le sacrifice, qui est la plus grande preuve d’amour, est devenue sa vie, la seule vie qu’elle veuille vivre. »

« La croix, voilà le bois
qui doit alimenter l’holocauste de l’amour.
Il n’en est point d’autre. »
« Si par malheur, je ne t’envoyais pas la croix,
il te la faudrait chercher , ma fille. »

« Tu diras que mon Amour Miséricordieux fait feu de tous bois. La Vive Flamme d’amour ne consume pas seulement les victimes saintes, mais encore les pécheurs misérables au cœur contrit et humilié. Mon Amour Miséricordieux est aussi empressé à consumer la misère et à réhabiliter le pécheur que ma sainteté l’est à rencontrer la vertu pour la glorifier. »

« Je suis, Moi, ton Dieu, l’air que tu respires,
et comme un feu vivant,
je consomme la substance que tu me livres.
Je passe sans cesse en toi, je te visite
Et je te donne la vie qui te pénètre. »

« J’ai mis en toi mon Esprit d’ardeur ; c’est Lui qui te fait partir en hauteur et monter comme un holocauste, parce qu’Il brûle à mesure dans l’amour-charité tout ce qui est définitivement offert, tout ce qui est de toi et à toi, depuis que tu as résolu de ne vivre que pour Dieu seul, à l’exclusion de tout le reste et aux dépens de toi-même. »

« Je laverai ton esprit dans ma lumière…
Je laverai ton Cœur dans ma flamme. »
« Ta Pentecôte intime, c’est d’être ainsi lavée :
baptisée dans le feu. »

« Il faudrait qu’à l’heure de la mort,
la consommation par l’amour et la charité soit faite
et que le feu du Purgatoire n’ait plus rien à faire
parce que le Sacrifice est achevé. »

« Votre Pentecôte, c’est la communion de votre terre avec le Ciel, à cette condition d’ôter tout ce qui s’interpose entre la terre et le Ciel. »
« Votre Pentecôte, c’est le libre passage de l’Esprit de Vérité jusqu’à votre âme entièrement dénudée. »
« Pour être l’objet d’une Pentecôte,
il faut être toute prière et total sacrifice. »
« Ma Pentecôte ne touche que des cénacles de prière,
plongés dans le creuset du sacrifice. »