"Moi, ton Maître, je veux t'apprendre à n'être plus qu'un regard qui contemple Dieu, une ouïe qui L'écoute : vivant évangile. Je veux te posséder dans mes mains, tout entière sous la touche divine, pétrie dans mes mains de Créateur, et qu'ainsi imprégnée de ton Dieu, ayant le goût de Dieu, tu exhales la bonne odeur de Jésus-Christ, "l'odeur du champ plein que Dieu a béni" : vivante eucharistie."

"Alors, seulement, tu seras ma semence pour les âmes,
alors je te jetterai dans les sillons ouverts pour recevoir ;
dans les esprits avides de ma Parole,
dans les cœurs désireux de me posséder ;
alors je te ferai produire au centuple."

"L'Incarnation continue... la Rédemption continue...
       = la Messe continue.
                    Donne moi ta substance, ton sang, ta vie.
                                         Donne-moi ton service d'amour."

"Tout baptisé a un poste à assurer et une fonction à remplir dans l'Eglise : Je t'ai assignée le poste des anges à l'autel du sacrifice perpétuel, mon enfant, et leur fonction de prière continuelle... C'est là que tu sers le mieux ton Seigneur et mon Eglise te le rappelle : "Un Ange se tenait près de l'autel du Temple, ayant un encensoir d'or à la main..." 
(Offert de la fête de St Michel)

"Pour brûler, pour être consumée,
il faut que je te plonge dans la fournaise de mon Cœur,
mais je ne te saisirai pour te faire cette grâce
qu'à l'heure du total sacrifice et de la totale prière."

"Tu es toi-même le grain d'encens que le feu de l'amour consume et consomme à la gloire de ton Dieu... C'est ma grâce qui te donne de l'être : "et il lui fut donné beaucoup de parfums" (Offert. de la fête de St Michel) - et c'est ta correspondance à la grâce qui fait le reste : "et la fumée des parfums monta jusqu'à Dieu" (Offert. de la fête de St Michel).

"Ce sont mes Desseins sur toi, mon ange :
je veux te voir en présence de ton Dieu à tout instant et livrée à l'action de sa grâce : "ceux qui sans cesse, dans le ciel, vous entourent et vous servent" (Collecte de la fête de St Michel). A ce prix et à tout instant, je te consacrerai à mon service, et je ferai al­liance avec toi, "Hostie de louange" (Secrète de la Fête de St Michel).

"Sache, ma fille,
que le sacrifice fait s'ouvrir les cœurs à l'amour-charité,
                                         comme le soleil fait ouvrir les fleurs
                                         et leur fait répandre leur parfum
                                         avec tout l'éclat des plus vives couleurs.
                 Toi, demeure en l'état de perpétuel sacrifice
                                          si tu veux plaire à ton Dieu."

"Comme le potier cuit et recuit son ouvrage dans le feu,
       ainsi Moi, le Seigneur, je fais passer mon ouvrage
                                par le feu de la tribulation,
       afin d'y graver pour toujours le signe de son Auteur,
                afin d'affermir l'œuvre que j'ai résolu de faire."

"Comprends-tu maintenant la mort bienheureuse,
       que je réserve aux victimes de mon Amour Miséricordieux,
              et pourquoi je me plaisais à te vouloir morte vive ?"

                                         "Moi, je vais t'apprendre en trois mots
                                         tout l'Evangile et toute l'Eucharistie...
Tu y retrouveras tout ce que je t'ai enseigné et fait pratiquer
                                         à mon Ecole qui est "La Messe".

"Tu y reconnaîtras les deux mouvements distincts imprimés par la grâce à ton âme et ce à quoi ces deux mouvements veulent finale­ment aboutir : au repos béatifiant et éternel : descendre avec ton Christ évangélique et eucharistique, monter par Lui, entraînant tes frères, pour te fixer en Lui au Sein du Père, afin que mon souhait s'accomplisse : "Qu'ils soient consommés en l'Un !". C'est à ce "témoignage" que je t'ai appelée pour travailler à mon Oeu­vre. et c'est pour ce "message" que je t'ai envoyée."

"Si je te donne si grande part à ma filiation,
             c'est que je veux te faire entrer aussi profondément
                       dans le mystère de la paternité divine,
par la vertu du même Esprit qui relie le Père au Fils
                                               et le Fils au Père."

"Mon enfant, tu te raccroches à la vie, tu ne veux pas mourir toute vive, il t'est dur de lâcher prise... Ne veux-tu pas me laisser vivre en ta place ? Ne veux-tu pas mourir à toi pour me laisser vivre en toi ? Tes sursauts de nature ne m'offensent pas... (j'ai pitié de ceux qui meurent !) mais ils retardent mon Règne en toi."

"Un chant de gloire monte de mon Royaume :
c'est le triomphe continuel que le juste remporte sur soi-même,
donnant en tout et toujours la préférence à son Dieu."